La prochaine décennie promet d’être celle du numérique pour l’Afrique subsaharienne, avec des technologies émergentes qui pourraient considérablement accélérer le développement du continent. Pour la première fois, plus de la moitié de la population aura accès à Internet, et l’intelligence artificielle pourrait à elle seule ajouter 30 milliards de dollars à l’économie de la région.
L’opportunité est immense, mais elle ne peut être pleinement réalisée que si tout le monde est inclus. La mission de Google, qui est de rendre les informations mondiales universellement accessibles et utiles, est particulièrement pertinente en Afrique subsaharienne.
Cette semaine, je suis ravi de me rendre au Nigeria et au Kenya pour observer ces progrès numériques de près et rencontrer des ONG, entrepreneurs, employés de Google, développeurs et entreprises qui créent des technologies bénéfiques non seulement pour leurs communautés, mais aussi pour le monde entier.
Pour lancer ce voyage, je suis heureux de faire deux annonces qui contribueront à construire une transformation numérique inclusive.
Présentation de 15 langues africaines supplémentaires dans la recherche vocale, la saisie vocale sur Gboard et la dictée Google Translate
La technologie vocale permet aux individus d’interagir avec le Web et de communiquer avec leurs proches de la manière la plus naturelle : leur voix. Aujourd’hui, nous avons annoncé l’ajout de 15 langues africaines supplémentaires à la recherche vocale, à la conversation sur Gboard et à la dictée sur Translate.
La semaine dernière, j’ai rencontré Daan van Esch, responsable du programme technique. Il m’a expliqué que cette mise à jour, développée par Google Speech avec l’équipe de recherche d’Accra, permettra à environ 300 millions d’Africains supplémentaires d’utiliser leur voix pour interagir avec le Web.
Ces avancées sont le fruit des progrès de l’IA, notamment de la reconnaissance vocale multilingue, qui convertit la parole en texte. Le modèle d’IA apprend les langues comme le ferait un enfant, en associant les sons de la parole à des séquences de caractères écrits. Les modèles de reconnaissance vocale sont formés sur des données de plusieurs langues pour transcrire la parole en texte dans l’une de ces langues.
Google prend déjà en charge la saisie avec des claviers personnalisés dans Gboard pour environ 200 langues africaines et la traduction automatique dans Translate pour plus de 60 langues parlées en Afrique.
La saisie vocale a désormais été étendue à 12 langues supplémentaires sur Gboard et Voice Search, portant le total à 13. Et sur Translate, nous étendons la saisie vocale à 13 langues supplémentaires, portant le total à 21.
Les nouvelles langues disponibles pour la recherche vocale et Gboard talk-to-type incluent l’anglais, le mizo, l’igbo, le kikuyu, le pidgin nigérian, le rundi, le shona, le somali, le tigrinya, le twi et le yoruba. Sur Translate, Chichewa, Hausa, Igbo, Oromo, Runi, Shona, Somali, South Ndebele, Swati, Tigrinya, Tswana, Twi et Yoruba sont désormais disponibles pour la saisie vocale.
Un engagement de 5,8 millions de dollars en faveur des compétences et de l’éducation en IA
Pour aider à faire bénéficier tout le monde des avantages de l’économie numérique, nous avons également annoncé aujourd’hui un engagement supplémentaire de 5,8 millions de dollars de la part de Google.org pour soutenir les compétences et l’éducation en IA à travers l’Afrique subsaharienne.
Ce financement servira à doter les travailleurs et les étudiants de compétences fondamentales en IA et en cybersécurité, et à soutenir les dirigeants d’organisations à but non lucratif et du secteur public avec des compétences essentielles en IA.
Les bénéficiaires du financement incluent la Data Scientists Network Foundation, qui recevra une subvention de 1,5 million de dollars pour créer un programme formant les Nigérians au chômage et à risque au numérique et à la technologie, avec pour objectif à long terme de développer des compétences avancées en matière de données et d’IA. Dans le cadre de ce programme, la Fondation Raspberry Pi travaillera avec Young Scientists Kenya et Data Scientists Network Foundation pour déployer une éducation à l’IA auprès des jeunes Kenyans et Nigérians.
Ce nouveau financement s’appuie sur le soutien de 20 millions de dollars de Google.org aux organisations aidant les Africains à développer leurs compétences numériques dans le cadre de l’initiative d’opportunité économique de Google. En outre, Grow with Google, qui est distinct de Google.org, a formé plus de 6,5 millions de personnes à travers l’Afrique rien qu’en 2023 aux compétences numériques pour les aider à développer leur carrière ou leur entreprise.
Google s’efforce d’aider le continent à tirer parti de tous les avantages de l’économie numérique. Je suis impatient de voir comment ces engagements vont dans ce sens, en permettant à davantage de personnes d’acquérir des compétences numériques et d’interagir avec le Web de la manière qui leur est la plus naturelle.